Vacances 2021 Paris Montbéliard

Départ de Montbéliard

Nous avons rejoint Belfort dans le but de prendre le train pour Paris, comme le train part à 8h15, nous sommes parti la veille et avons campé au camping des Forges (10 minutes de la gare à vélo) Comme nous étions le 13 juillet, nous avons regardé le feu d'artifice tiré depuis le lion.

Le lendemain nous avons mis le réveil tôt pour avoir le temps de tout ranger, démonter la tente et arriver à la gare avant le départ du train. Un TER direct entre Belfort et Paris dans lequel on peut mettre les vélos sans réservation.

Nous avons pris les billets via le téléphone portable et nous les avons eu 50 euros moins cher. Nous sommes monté dans le train sans difficultés et avons pu déposer nos vélos dans l'espace prévu.

A chaque gare ou le train s'arrêtait il y avait d'autres vélos qui montaient, au final il y avait plus de 8 vélos entassés les uns sur les autres, dans le petit espace réservé aux cyclos. Heureusement qu'on descendait au terminus.

Paris à vélo

Nous sommes arrivés dans la capitale vers 12h30 après plus de 4h de train. Nous sommes sortis de la gare de l'Est, j'avais préparé un itinéraire de découverte de Paris, descendre jusqu'à la scène, traverser les jardins du musée du Louvre, continuer jusqu'aux Champs Elysées, passer sous l'arc de triomphe, rejoindre l'esplanade du Trocadero pour arriver juste devant la Tour Eiffel.

Les choses se sont compliqués à cause qu'on était le 14 juillet, jour de fête nationale, Champs Élysées bloqués avec encore des gradins de chaque cotés pour le défilé du matin, et l'accès à proximité de la Tout Eiffel impossible avant le soir à cause de la préparation du feu d'artifice dans un contexte sanitaire tendu.

Grâce à une amie nous avons trouvé un endroit dans le 13ème arrondissement au sud-est de Paris pour poser nos 4 vélos et passer la nuit : un restaurant fermé pour le 14 juillet.

Nous avons pris le métro pour aller voir le feu d'artifice tiré depuis la Tour Eiffel, on a beaucoup marché, beaucoup attendu, des station de métro étaient fermées, d'autres en travaux, on à fait beaucoup de détours pour arriver à destination.

Une foi arrivé à proximité des festivités, il fallait le pass sanitaire pour pouvoir s'approcher, mais le spectacle valait la peine. Nous étions sur le champ de mars à 600 mètres de la tour. Entre le moment ou la fusée éclatait et le moment ou on entendait la détonation, il y avait plus de deux secondes. Mais le feu d'artifice était tellement gigantesque que c'est comme si on était tout près.

A la fin, il a ensuite fallu reprendre un métro et revenir au restaurant ou nos apis de sol et nos sacs de couchage nous attendaient, nous étions épuisés, autant les adultes que les enfants que nous avons portés. Une foi rentré nous avons dormis comme des marmottes jusqu'au matin.

Paris J2 : Nous avons repris les vélos et avons passé la matinée dans un parc pour les enfants. Nous avons ensuite pris plein nord et sommes redescendu jusqu'à la Seine en passant pas les jardins du Luxembourg. A Paris à vélo, ça circule plutôt bien.

Nous avons fait un petit restaurant indien, ensuite nous avons longé le fleuve par les quais de Seine jusqu'à la tour Eiffel, sous laquelle nous nous sommes arrêté une bonne partie de l'après midi afin de pouvoir profiter de l'édifice de près et en plein jours. Nous avons constatés que le Champ de Mars regorge de faune sauvage, des rats, mais également des lapins que Raphaël a pu toucher.

Nous avons ensuite pris la direction du camping de Paris, qui se trouve à l'extrémité Nord-Ouest de Paris, derrière le bois de Boulogne.

Un camping difficile d'accès à vélo, bruyant car il se trouve à coté d'une route, mais un camping plutôt bien adapté pour les cyclotouristes, ou il faut bien demander un forfait "piétons" si on veut pas payer 50 euros la nuit sous tente.

On quite Paris

Nous quittons Paris par l'Eurovélo 3, cette piste cyclable qui traverse la France du nord au sud passe par Paris. Elle est très bien aménagée, par contre elle est mal balisée, et il faut un GPS.

Nous avions un plan Warmshowers pour passer la nuit au bord de la scène dans le jardin d'une grande maison en collocation. Mais ce soir là il n'y avait personne pour nous ouvrir le portail. Cependant la personne de contact nous a trouvé un autre plan, un peu plus loin, chez une certaine Léa.

Nous avons quitté la Seine pour un détour de 10 km direction Boussy-Saint-Antoine, une petite commune de région parisienne aux allures de campagne. On a pas pris le chemin le plus facile, nous avons suivi les bords de l'Yerre, une balade adapté aux piétons mais pas aux vélos, il a fallu plusieurs foi décharger et recharger pour franchir des barrières à espace réduit.

Là nous avons rencontré un homme qui nous a aidé, et qui nous a indiqué une piste cyclable, et aussi comment rejoindre la Seine le lendemain sans revenir sur nos pas.

Nous sommes arrivés chez Léa et sa fille (qui venait de partir en vacances avec son père). Léa nous a merveilleusement bien accueillis, elle nous a proposer soit de rester tranquille et de nous reposer, soit d'aller à la fête de son village avec barbecue et feu d'artifice. Nous avons pris la deuxième option, et avons passé une super soirée.

Léa à un hamac dans son salon et un autre dans la chambre de sa fille de 9 ans. Raphaël et Siméon ont dormis chacun dans un hamac, et Lydie et moi avons déplié les tapis de sol dans le salon. Le lendemain matin Léa nous a offert le petit déjeuner, avec le miel qu'elle a fait elle même, nous avons fait quelques photos et nous avons repris la route.

Boussy-Saint-Antoine - Melun

Nous nous sommes réveillés dans le salon de Léa et elle nous a préparé un copieux petit déjeuné, avec du miel de sa propre production. Avant de partir nous avons regardé l'itinéraire pour retrouver la Seine, direction Melun. En région parisienne on a l’impression que beaucoup de route sont pourvu de piste cyclables sécurisées, on a pris plein sud en traversant l'allée royale, une grande allée de 5 kilomètres qui relie deux forêts où Louis 15 aimait aller chasser.

Au milieu de l'allée, nous avons fait une rencontre aussi inattendu qu'insolite. **** nous a proposé de jouer de la cornemuse. Elle vient ici pour s’entraîner, cet instrument de musique fait tellement de bruit qu'on l'entend jusqu'à 2 km. Elle nous a demandé de reculer un peu tellement l'instrument fait de bruit, et elle nous a interprété "Amazing Grace", magnifique.

Nous avons ensuite continué l'itinéraire jusqu'à la Seine, et jusqu'à Melun. A l'entrée de Melun nous avons ramasser es mirabelles mure à point au bord du fleuve

Le camping de Melun est sympa, avec plein de jeux pour les enfants, des trampolines, etc. Nous avons rencontré une autre famille de Cyclo qui voyage avec un bébé. La nuit a été calme.

Melun - Fontainebleau

Nous avons continué le long de l'Eurovélo3 jusqu'à Fontainebleau, toujours en longeant la Seine. La piste cyclable n'est pas très lisse, aussi nous avons fait une longue pause au bord du fleuve, Siméon a fabriqué une canne à pèche.

Le soir nous sommes arrivé au camping de Moret-sur-Loing, nous avons profité de la piscine, du tennis, le gérant du camping fait des supers bonnes pizza

Fontainebleau - Souppes-sur-Loing

Nous quittons la Seine et continuons plein sud au bord de Loing, nous traversons un village fortifié, puis faisons un petit détour pour découvrir Grez-sur-Loing, un village pittoresque avec un vieux pont et la possibilité de se baigner dans la rivière. Nous avons pédalé jusqu'à Souppe-sur-loing, ou nous avons repéré un camping.

Nous essayons d’appeler la mairie pour savoir si le camping est disponible, ils n'en savent rien et nous renvoient vers l'office du tourisme. Une dame très gentille nous explique que oui le camping est ouvert.

Arrivé au camping, personne, pas de réception, on se rend compte qu'il s'agit d'un ancien camping municipal. 90% des emplacement sont laissé à l'abandon, seul une poignée d'emplacement est entretenu et un camping-car nous explique qu'il s'agit d'une aire de camping car, qui fonctionne automatiquement avec une carte annuelle, et qu'on a qu'à s'installer ici à coté d'eux pour a nuit. Les enfants se sont fait un copain d'un soir, et on a joué à la pétanque ! Les sanitaires fonctionnent et il y a encore quelque-chose qui ressemble à une aire de jeu. De plus nous avons emprunté une table pour le repas du soir et le petit déjeuné du lendemain matin.

Souppes-sur-Loing - La Selle-en-Hermoy

Nous quittons enfin l’île-de-France, et prenons la direction de Montargis. L'objectif : faire 26 km avant midi... Le moyen d'y arriver : dire qu'on va essayer de faire un restaurant chinois à Montargis.

Mission accomplie, le plus difficile n'a pas été de faire les kilomètres, mais de trouver un restaurant ouvert. Après trois échecs, on demande à un passant si il y a quelque-part un restaurant chinois avec buffet à volonté, il nous dit qu'il n'est pas d'ici, puis finalement il croit se rappeler qu'il y en a un juste au coin de la rue, et bingo !

Ensuite on a fait les courses, parce qu'après Montargis, on prend plein est pour rejoindre Joigny et le canal de Bourgogne, et il n'y aura pas de magasins avant longtemps.

Quand on est sorti de Montargis, on s'est fait doublé par une camionnette avec en passager un jeune homme qu'on avait rencontré sur les Champs Élisée, incroyable !

On a ensuite repéré un camping sur la carte une dizaine de km plus loin. En fait ce n'était pas un camping, mais une petite aire d'accueil pour camping-car, au centre d'un village à coté d'une église. Il y avait 3 place de parking, un robinet, et deux tables de pique-nique. Merci msieur le maire, nous avons planté la tente et profité des deux tables.

Traveersée du Loiret jusqu'à Joigny

Traversée du Loiret pour rejoindre l'Yonne. Une liaison improvisée au GPS, 60 km de route blanches pour passer de la région Centre à notre Bourgogne-Franche-Comté. Pendant ces 60 km nous avons traversé 2 villages, Chuelles et Cudo, c'est vraiment la France profonde avec alternance de champs de céréales et de tournesols. Très peu de forets, très peu d'ombre, et heureusement très peu de voitures.

Nous avons traversé de jolis petits hameaux et lieux dits, comme "La Prairie", "Les petits Guillaumes", "Les grands guillaumes".

Là, au milieu de nulle part, nous avons croisé une autre famille cyclotouriste, avec 4 enfants dont un bébé, partis pour plusieurs mois à travers la France. Une rencontre inattendue, incroyable, qui nous a rassuré sur notre itinéraire.

Nous sommes passés au dessus de l'autoroute A6, et les 10 derniers kilomètres étaient de la descente, sur l'Yonne, et la ville de Joigny ou nous avons dormis au camping municipal :

Super accueil avec une équipe choc, on prend l'emplacement qu'on veut et pour payer : on verra ça plus tard. C'est ça l'ambiance camping municipal, très familiale. Si par moment il n'y a personne à la réception, c'est parce que tous les gérants sont à la pétanque !

A la réception on nous a prêté les cannes pour jouer au minigolf, et les boules du grand père pour faire une partie de pétanque juste avant le coucher du soleil.

Joigny - Saint-Florentin

Nous avons remonté l'Yonnes jusqu'à Migennes, ou nous nous sommes arrêté sur une aire de jeu pour faire sécher du linge.

puis nous avons rejoint le canal de bourgogne, un canal très bien entretenu qui nous emmènera jusqu'à Saint-jean-de-Losne dans quelques jours.

Nous avons cherché une table pour pique-niquer à l'ombre, la seule que nous avons trouvé était déjà prise par d'autre voyageurs à vélo, Florence & Jean-Marc. nous Nous sommes approché et ils nous ont proposé de venir nous assoire à coté d'eux, un coin d'ombre, ça se partage, surtout à vélo. Nous sommes resté à cette table un bon moment, à discuter de tout et de rien, de nos voyages à vélo, de nos vies, de nos métiers, et nous avons ensuite repris la route.

Nous continuons direction Est, avec pour objectif le camping de Saint-Florentin

Nous avons découvert l'Armançon, une rivière avec une eau très claire, et il fait bon se baigner, ça réveille parce que l'eau est bien froide.

Au camping, il y avait de nouveau un minigolf, encore mieux que la veille. On est arrivé trop tard au resto du camping pour commander un fish&ships, mais les enfants ont joué jusqu'à la nuit.

Saint-Florentin à Tonnerre

La journée a commencé avec un déraillement au premier coup de pédale, j'ai déraillé comme jamais, la chaîne s'est coincé entre les pignons et les rayons de la roue, et impossible à la sortir même avec un marteau.

Un vieil homme du camping qui promenait son chien m'a aidé, et a demandé à la gérante du camping si on pouvait aller chercher une grosse pince au local technique. C'est lui qui a réussi a me décoincer ma chaîne, on a discuté un moment, je l'ai remercié et il m'a dit que souvent "dans deux têtes, y'a plus d'idées que dans une", et c'est pas faux !

Nous avons pu reprendre le canal de Bourgogne, direction Tonnerre, malgré une crevaison sur le vélo de Siméon.

A Tonnerre, à coté du camping, un camion Pizza, il était le bienvenu celui là Tonnerre avec un jour de Pause, camping super bien aménagé pour les cyclos

Nous nous sommes encore une foi baigné dans les eaux fraîches de l'Armançon, à un endroit ou la rivière fait une petite cascade à Tonnerre.

Après avoir monté la tente, nous avons eu une rencontre insolite : un homme vient me voir, il m'explique qu'il s'est fait cambriolé il y a quelques semaines, que depuis sa femme ne veut plus habiter dans la maison, qu'il en peu plus de vivre chez ses beaux parents, qu'il est au campign parce qu'il à besoin d'une pause et qu'il n'arrive pas à monter sa tente quechua.... On a discuté un peu et je lui ai aidé à monter sa tente.

Quelques minutes plus tard le ciel c'est couvert et on s'est pris le pire orage du voyage (on est à Tonnerre) tous les campeurs se sont réfugiés sous un chapiteaux mis a disposition dans le camping pour les temps pluvieux. La sortie du chapiteaux faisait comme une cascade tellement la pluie était forte.

La carte du camion pizza était rincée et illisible, mais heureusement les pizza étaient déjà commandées, et nous avons pu les manger au sec.

Nous avons bien sympathisé avec une autre famille cyclo Ludo et ****, qui sont aussi partis de Paris, et qui rentrent chez eux à Grenoble, nous allons nous retrouver plusieurs jours de suite dans les mêmes campings.

Comme tout le monde était un peu fatigué, nous avons décidé de faire un jour de pause à Tonnerre, et de visiter la ville, une bourgade un peu tristoune mais avec quelques beaux sites à visiter, comme la Fausse Dionne, le lavoir de la ville ou l'eau bleu turquoise sort directement de la montagne.

Tonnerre - Montbard

Nous continuons le canal de Bourgogne jusqu'à Montbard, très belle région, on fait beaucoup de kilometres en roulant au coté des cyclos rencontrée à Tonnerre : le monsieur qui roule avec son chien qui courre à coté, le Ludo, **** et leurs enfants. Nous enchainons les kilometres jusqu'à Montbard, on détache Siméon pour qu'il puisse aussi pédaler quelques km.

Nous lisons l'histoire "Gautier Corsaire au service de sa majesté", c'est le livre des vacances, une histoire pour le soir, et/ou pour les pauses.

A Montbart nous profitons de la piscine municipale, immense, semis couverte, avec grand toboggan. Une piscine très agréable avec des places comprises dans le prix du camping.

On quitte le Canal de Bourgogne

Le temps passe plus vite que prévu et ça fait déjà 15 jours que nous sommes en vacances, on avance moins vite que prévu, et le canal de Bourgognefait un gros détours.

Nous réfléchissons a prendre un raccourcis pour rejoindre Dijon, une liaison de 85 km au lieu de 115, ce qui pourrait nous faire gagner un jour.

Nous quittons la monotonie du canal à Vanerey-les-Laumes, en direction des hauteurs de la cote d'or. Au passage nous avons visité le parc Alesia, ou les gaulois se sont incliné devant les Romains il y a 2000 ans.

Apres la visite et comme tout le monde était fatigué, nous avons vite cherché un endroit pour dormir, sans camping, en mode bivouac. Après plusieurs essais de coins nous avons trouvé un petit bout d'herbe à coté d'une pâture, tout pres des vaches.

Nous avons passé une partie de la nuit à la belle étoile, et comme nous n'avons pas vu d'étoiles filantes, et comme il faisait froid, nous sommes rentrés dans la tente.

Jusqu'à Dijon

Le lendemain nous avons fait 30 km de montée, et 20 de descente, nous sommes montés jusqu'à Fontette, sur les hauteurs de la Cote d'Or

Nous sommes redescendu sur le canal peu avant Dijon, la montée était difficile mais les paysages étaient beaux, au final nous aurions mis un jour de plus si nous étions resté au bord du canal.

Au camping de Dijon nous avons retrouvé la famille de Ludo, qui as aussi coupé par les hauteurs mais en prenant un autre chemin.

Le camping de Dijon est très grand, et nous étions loins des sanitaires, il y avait beaucoup de cyclotouristes même si le camping n'est pas bien adapté.

Et la une grande rencontre improbable, à la tombée de la nuit, Carole, Matthieu et leurs deux enfants arrivent au camping, une famille que nous avions logé chez nous à Audincourt i y a quelques semaines, ils faisaient un tour de France de plusieurs mois, et passaient pas Dijon en même temps que nous ! Carole et Mathieu, nous avions passé un super mmoment quand ils étaient venu dormir chez nous a Audincourt, les enfants s'étaient super bien entendus, tout le monde était content de se retrouver. Du coup le lendemin matin on a trainé un peu avant de repartir, si bien qu'on a souhaiter encore prendre le repas du midi ensemble, moyennant le fait d'avoir fait des course au Netto d'à coté.

Dijon - Saint-Jean-de-Losne

En début d'apres midi nous avons repris notre canal de Bourgogne, direction Saint-jean-De-Losne, le chemin de hallage n'est pas goudronné, pendant une trentaine de kilometre le chemin est fait de cailloux et de racine, on en a vite marre et il est temps qu'on arrive

Nous voici à Saint-jean-De-Losne, une magnifique ville entre la Saone et le Canal, un carrefour fluvial avec énormément de bateux, un port, et un camping très sympathique avec un restos ou on mange super bien.

On va rencontrer à ce camping une famille de Belfort également en cyclotourisme

Dole et la gare pour reprendre le train

Voujeaucourt - Audincourt